Ne revenons pas aux méthodes qui ont échoué

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Les systèmes les meilleurs nous montrent où aller

Les deux textes mis en votation veulent lutter contre l'échec en reléguant les élèves en difficulté. C'est injuste et absurde : l'exclusion est le problème, pas la solution !

La société a évolué. Le niveau ne baisse pas : ce sont nos exigences qui se multiplient et ne cessent de s'élever. Nous avons besoin d'une école qui transmette à tous les élèves les savoirs et les compétences qui leur permettront de vivre dignement dans une société de plus en plus complexe, une école qui croit que tout enfant peut apprendre, qui forme sans exclure, qui préfère le progrès de chacun à l'isolement des plus forts, l'exigence pour tous et pas juste une minorité de la population.

" La Finlande, le Canada ou le Japon nous montrent que les pays les plus performants sont aussi les plus égalitaires, dit la direction de l'étude PISA. Les élèves ont plaisir à apprendre, les relations avec les professeurs sont très bonnes, le climat est moins à la répression qu'à l'autodiscipline. Le redoublement est quasi inexistant, voire interdit, car considéré comme une facilité qui évite aux professeurs de prendre leurs responsabilités dans l'échec des élèves. ".

Comment progresserons-nous en raisonnant à rebours du bon sens ?

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Pour en savoir plus :

  • Organisation scolaire et inégalités sociales de performances : les enseignements de l’enquête PISA, Université de Bourgogne | pdf
  • Le niveau baisse : mythe ou réalité ? | html
  • La pédagogie : luxe ou nécessité ? | pdf

Contact | Comité unitaire "Pour une école juste, pas juste une école" | pour_une_ecole_juste@cgas.ch